Assurer la possibilité à l’esprit de pouvoir jouer sur la genèse du réel par sa considération des données d’informations. Délivrer l’esprit des contraintes systémiques engendrées par le corps, pour lui permettre d’exprimer l’information de ce qu’il est en tant qu’humain en devenir, en strict accord avec la création d’une sensibilité naturelle, source de perceptions de ses éléments sensoriels. Nous avons déjà vu que l’expression génétique individuelle est surtout une expression épigénétique, correspondant à l’hérédité d’une part et environnementale d’autre part. Dans ce processus, seul l’expansion de conscience individuelle peut servir de garant dans le cheminement de cette évolution.
Lors de l’atteinte d’une maturité perceptive suffisante, il devient nécessaire à l’esprit, de céder le comportement d’interaction pour le remplacer par un processus de réalisation de l’interdépendance. Il faut bien nous dire que par création nous n’entendons pas l’origine de notre corps, mais la possibilité de glisser notre responsabilité dans l’interprétation de l’expression naturelle d’une vie, à orchestrer les différents éléments qui font le corps physique de cette vie. En clair d’en assurer son devenir. Il s’agit ici de comprendre le domaine de validité de la science et non de juger négativement une procédure faisant naître des objets réels.
La reconnaissance possible des instruments de médiation entre une conscience en expansion et des données du réel, dont seule une sensibilité peut lui permettre d’en concevoir des idées intelligibles et ainsi s’octroyer la possibilité de découvrir des territoires nouveaux portés par la réalité de ce psychisme universel. En introduisant le concept de sphère cognitive dont le contenu est rempli d’informations. La construction holographique d’une image de soi n’est pas loin, et il est raisonnable de penser que la constitution psychique universelle soit cette construction holographique constituée par des informations personnelles issues des données individuelles, conçues par les organes des sens d’un corps en situation de vie. Cette présentation place le corps comme acteur de la vie personnelle mais ne dit rien sur la conscience individuelle, qui reste dans une posture d’immanence.
Il faut donc pouvoir faire rejoindre cette conscience individuelle en un lieu central d’une sphère cognitive, pour pouvoir libérer la source des informations pouvant être disponibles à la constitution de ce psychisme universel. Ce constat définit un temps culturel, dont l’unité élémentaire en est l’idée, soit une forme intelligible d’abstraction du contenu d’un vécu. Ces structures sont les nerfs, dont l’activité de chacun a été recensée comme un véritable système à part des corps cellulaires, responsables de calculs biologiques intelligents quant à leur effectivité sur le système organique. Cette activité nerveuse peut donc relever d’un aspect de la conscience qui soit cet aspect de conscience culturelle.
Cela nous introduit à la notion de sphère cognitive dépendante pour son devenir, d’un environnement servant de milieu d’incubation consciente d’une sphère psychique universelle, cause première du désir d’indépendance personnelle. Ce processus se fait dans le souci d’un esprit singulier à s’affranchir de toutes les contraintes d’un milieu en l’intégrant. L’assimilation de l’identité à un corps, que ce corps soit le reflet d’un esprit et que cet esprit soit assimilé à une conscience, dont l’articulation à l’universel passe par la constitution psychique d’un ensemble d’informations et que celles-ci fassent le lit d’une unité dont la forme humaine en représente la nature, c’est de tout cela qu’une réalité humaine est porteuse. Nous sommes au point ou l’image d’une unité personnelle peut être prise en charge par le comportement des cellules d’un organisme, précisant par cela que des systèmes chaotiques tels que ceux représentés par les cellules d’un corps, expriment une recherche permanente d’un système global à trouver son équilibre.
Ce système pluricellulaire trouve sa possibilité de synchronisation fonctionnelle pour faire l’unité d’un organisme, dans un contexte de changement en perpétuel recherche d’équilibre. Nous voici donc avec un vecteur de l’unité d’une vie individuelle , que nous allons devoir affiner pour rendre compte de l’existence d’une réalité humaine sous la forme d’un corps physique. N’oublions pas que la clé de la compréhension de la réalité se fait au travers d’un vide intégré et que l’énergie de transformation provient des informations de conscience. Ce qu’une personne vit avant de se réaliser en conscience active, ne sont que les effets inconscients des causes issues de biais personnels et environnementaux.
Celui-ci devient l’unité élémentaire d’un soi , à la conquête d’un universel pour pouvoir intégrer des informations d’un tout intriqué, abolissant ainsi les frontières entre un corps d’institution biologique, et un environnement se faisant milieu de vie. Ce soi conquérant, fait progressivement office de conscience en expansion constante , donnant lieu à l’émergence d’un environnement psychique prenant la place d’un organisme biologique par son universalité. Cet environnement psychique est ainsi doté d’une conscience d’interaction qui guide son développement vers l’universel.