Par le détour de la physique fondamentale, nous pouvons maintenant comprendre pourquoi le statut personnel peut correspondre à la vie psychique individuelle. Puisque le statut personnel peut correspondre à la vie psychique, et que le fonctionnement humain est le résultat d’une identité réelle de la personne, nous allons avoir une relation psycho-organique qui devient le curseur d’une élaboration d’une identité réelle de la personne. Nous pouvons maintenant nous convaincre qu’un organisme gouverne le subconscient dans un espace-temps conscient, par le fait d’un référentiel d’activités d’un corps physique représentatif d’une constitution vitale en mouvement. Voyons comment bien comprendre cela.
Si la pathologie , est le produit d’une inconscience psychique, dont les moyens de développement adoptent les différentes formes de l’agression, alors à contrario la santé devient le recouvrement d’une pleine conscience individuelle au travers des actions personnelles. Utiliser un temps de fonctionnement, revient à utiliser du mouvement ou de l’énergie comme facteur de structuration corporelle. Ces nouvelles informations vont être à l’origine d’une augmentation d’entités corporelles, nouvellement formées. Ces nouvelles entités s’ajoutant aux précédentes, ouvrent alors l’espace personnel à l’environnement, ce qui a pour conséquence de délivrer une nouvelle énergie potentielle à intégrer en soi, et le cycle recommence sans fin, c’est cela le cycle vital qui est à l’origine d’une réalité constitutionnelle d’un corps, équivalant à un esprit d’une conscience individuelle.
Il nous faut maintenant nous intéresser à ce que l’on peut appeler une bulle personnelle. Celle-ci est en fait une bulle spatio-temporelle, par laquelle un être humain trouve les moyens de son expression. En effet c’est parce que la conscience individuelle est un état renouvelable, que la pleine conscience de cet état nécessite l’intégration de chacune des fonctions biologiques d’un organisme, au sein d’un corps physique, lui-même soumis aux lois physiques de sa dimension . Il nous faut intégrer une croyance collective et relative, celle d’un corps physique constitué d’un organisme biologique en relation à son environnement.
C’est ce que fait notre esprit au travers de l’émulation de cette entité organique. En effet c’est ce qu’il doit croire, pour commencer à développer une adaptation aux critères de vie terrestre. Puisque l’esprit est relié à la conscience, alors les dysfonctionnements du cerveau de l’un et les dysfonctionnements du corps de l’autre, s’additionnent en dysfonctionnements des perceptions de l’ensemble. Ce qui nous amènent à penser que la faculté de perception, est une propriété de pleine activité de l’expression génétique.
Puisque dans son principe, une expression n’a de sens que dans un espace et un temps d’un vécu, alors l’expression génétique façonne la réalité humaine, au travers de la constitution d’une perception qui traduit des ordres d’espace-temps. Aux trois dimensions de l’espace correspondent trois dimensions de temps . L’orchestration de l’expression d’un génome est le fait d’une dynamique des chromosomes, eux-mêmes pilotés par une gouvernance des gènes induite par l’activité biomoléculaire des cellules organiques. C’est l’expérience de l’humain dans son environnement qui confronte la perception organique à la bulle spatio-temporelle créée par son environnement.
D’une présence de synchronicités dépend la décision d’évolution d’un être humain. C’est donc au subconscient, lieu d’interface fonctionnelle entre un individu et son environnement dont il aura intégré sa nature, que se prend la décision d’une évolution adaptative, au travers d’une transformation de sa conscience liée au résultat d’une activité génétique recensée par un esprit, dans une volonté à comprendre les nouvelles causes spatio-temporelles de son existence. Cette activité de l’esprit résulte d’un fonctionnement humain, dont le résultat est de produire un accord spatio-temporel entre un environnement intégré et une recherche de pleine conscience d’un Soi en développement.