Il faut comprendre ici, que tout être humain doit inscrire ce qu’il est dans un cadre plus vaste de multiples réalités. Ce qu’il est important de savoir en tant qu’être humain, c’est qu’il faut pouvoir perdre son indépendance au profit d’une interdépendance qui nous procure la connaissance de soi. Essayons-nous à la description d’un Soi inclusif au titre de la personne humaine. Dans la reconnaissance d’un archétype existentiel, il semble qu’il puisse y avoir un moteur d’existence mobile par la raison, représenté par l’univers des phénomènes ontologiques. Voila ce que peut être un Univers animé par un mouvement perpétuel de tous les lieux d’espace et de tous les cycles de temps, qui fait à chaque instant la conscience d’un voyageur du présent, au gré de la raison qui l’anime face aux infinis mobiles de l’univers. C’est ainsi qu’un schéma directeur fonctionnel est transféré à l’homme, en inventant la vie de celui-ci. Dans la littérature scientifique nous parlons souvent de saut quantique, et bien celui-ci, de l’Univers à l’homme ou la femme, peut être celui qui les représente tous.
Ce saut quantique est épistémologique, il matérialise la reconnaissance de « tout ce qui est en haut est en bas », principe philosophique d’un autre temps mais assurément d’actualité. Mais peut-être permet-il d’approcher ce que les cosmologistes conçoivent lorsqu’ils parlent de l’univers lointain, voir profond, c’est que plus on essaye de comprendre la dynamique de l’univers et plus on s’aperçoit qu’aux confins de celui-ci il tend vers une organisation fractale, c’est-à-dire le même schéma itératif quelques soient les échelles géométriques.
Pour l’homme comme pour une femme, au delà de l’acceptation de ce saut quantique il y a l’acceptation d’une fonction d’état qui puisse nous permettre d’identifier l’être humain comme homme ou femme d’un état de conscience particulier à chaque instant. Par cet aspect, il est possible d’observer une solution de continuité entre des fonctions d’état qui font système d’un environnement local, et l’esprit discernant ces états. Mais si nous prenons les frontières mouvantes de l’univers comme référentiel du comportement de l’univers local, cela veut dire que pour l’homme ou la femme, l’univers ayant toujours raison de par l’ampleur de ses comportements, alors être humain doit être de concéder le fait d’abandonner toute ambition de soi pour avoir une chance d’entrer dans le raisonnement de son univers local. C’est pour cela que la fonction d’état d’homme ou de femme existe, pour donner à l’être humain l’intelligence stratégique de le faire. Ainsi la raison est le levier bien réel d’une intelligence à faire esprit des comportements d’un être humain, pour intégrer le fonctionnement d’un univers local qui lui donne conscience par l’ensemble des opportunités d’espaces et de temps, de construire les situations qui font sa vie.
Ce que peut délivrer l’intelligence d’un esprit personnel relève d’une sémantique particulière qui ne devient consciente que par la compréhension des codes d’expression de sa conscience. Nous avons déjà vu ailleurs que l’unité élémentaire manipulée par les opérations de conscience est l’information. Assurons-nous d’avoir bien compris le processus qui est engagé ici.
Les deux vecteurs physiques de la médiation par information dans le domaine vivant sont les molécules d’ADN d’une part et les ondes cérébrales d’autre part. Dans la structure de l’ADN l’ordre d’agencement et d’expression des paires de base nucléotidiques détermine les codes de production des protéines à l’origine des interactions structurelles et fonctionnelles des organismes vivants. Au travers des ondes cérébrales c’est toute une organisation complexe de fréquence de codage qui s’exprime. Ne pourrait-on pas penser qu’il puisse exister une superposition entre l’ensemble de ces codes, qui puissent ordonner des fonctions d’états de conscience ? Un homme ou une femme d’état doit être alors le niveau où l’ensemble de ces codes se superposant, un ou plusieurs états de conscience auraient toutes les chances de s’intriquer avec des codes universaux, provoquant ainsi la réalité présente d’un esprit personnel dans son univers local. Cette Réalité de présence serait alors fondée sur la lumière au sens physique du terme, c’est-à-dire l’ensemble d’un spectre électromagnétique sur lequel s’appuient toutes la manifestations possibles de la matière. Voila à quel type de fonctionnement nous pourrions nous assujettir pour avoir la vie comme socle de notre expérience humaine.
Puisque être humain peut être à l’origine de la manifestation de codes, alors la reconnaissance de l’intégrité matérielle de cet être humain peut avoir pour origine le particularisme effectif des ondes sonores. En effet la transmission culturelle se fait au travers d’un langage dont les instruments de la parole sont une des caractéristiques humaines. Ainsi en tenant compte de l’ensemble des processus d’expériences qui confèrent à la personne son instruction, il est possible de faire voir l’origine de l’intelligence dans la capacité cognitive d’un esprit à faire états de conscience de ce que l’être humain expérimente par instinct naturel. Les ondes sonores peuvent donc être médiatrices des informations qui font éternellement le devenir de l’être humain, à condition qu’une fonction d’état d’homme ou de femme lui donne conscience de perdurer. Ainsi être un homme ou une femme d’état est un futur amené par le présent conditionnel d’un être humain.
Un choix s’opère donc pour un esprit, soit l’esprit choisi un passé ce qui le laisse dans le plus grand des déterminismes ; celui de l’ignorance, soit l’esprit choisit le futur et cela fait de lui la matrice d’un être humain en conquête de liberté tel que son instinct d’homme ou de femme d’état lui recommande.