La conscience qui guérit


Cette conscience de soi n’opère que lorsque la conscience ordinaire est toute occupée à produire le fonctionnement intégral qui lui, est source de la conscience de soi. Pour développer l’explication sur la conscience qui guérit, il faut revenir sur la particularité bien spéciale du cerveau. Quand je parle d’existence, je parle de la différenciation entre « être en vie » et « être mort », donc il s’agit de l’existence physique individuelle. La deuxième chose, vouloir comprendre sans concessions la réalité physique fondamentale, cette réalité dans laquelle notre corps existe et évolue et où toutes psychologies individuelles peut se faire.

Au travers des différents articles de ce site, nous avons approché par analogies ou par métaphores et parfois par explications ou par démonstrations, les multiples niveaux d’implications relationnelles que l’observation de la complexité d’une personne humaine en vie nous laisse entrevoir. Ne l’oublions pas, en humanologie ce qui importe est la vision que nous pouvons nous faire d’une réalité humaine qui a un sens au sein de l’environnement large d’un terrain d’expériences de vie. Pour saisir l’exacte connaissance de ce que « existence » veut dire, il faut en premier comprendre la réalité physique fondamentale. Toute expérience profonde dans la vie doit répondre aux critères d’authenticité et d’honnêteté intellectuelle qui permettent de rendre compte et d’expliciter une expérience vécue.

Il est possible de construire une démonstration qui soit scientifique et reproductible expérimentalement pour soi, si l’on confère à l’être humain un statu de confiance, ce qu’il n’a pas aujourd’hui dans le monde scientifique confronté à la compétition, aux budgets, aux égos. Mais il faut aussi voir, qu’à la décharge du monde scientifique, la société, par ses choix économiques et son pouvoir du secret qui tient lieu de politique, ne facilite pas l’instauration d’un réel climat de confiance entre les hommes et les femmes de nos pays respectifs. Elle peut, en élargissant ses postulats, être applicable à l’être humain pour le comprendre intimement et profondément, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui et fait produire par les sciences humaines une version inexacte de la complexité humaine. La technologie dimensionnelle que recèle le cerveau, est le mode de production de la matière vivante par des consciences animées et douées d’intelligences d’organisation d’informations qui vont être créés en temps réel.

Un temps conventionnel communément admis par tous les protagonistes d’une histoire vécue par tous. Répondre à la question donne une description d’un espace qui a la forme du phénomène ce qui lui confère une énergie correspondant à une quantité de temps conventionnel . Ce rapport écrit sous la forme d’une proportionnalité inversée est le travail que fait le cerveau lorsqu’il élabore un niveau de conscience. Il suffit que le cerveau puisse se diriger vers le niveau de conscience considéré par le dysfonctionnement d’un symptôme corrélé, pour que les informations de ce niveau régulent la dimension à laquelle appartient la fonction matérielle incriminée.

Bien sur la compréhension fonctionnelle du cerveau comme technologie dimensionnelle à bien d’autres aspects plus fondamentaux qui peuvent être abordés dans le cadre universel, mais cela n’est pas l’objet ici. Ce qu’il faut juste retenir maintenant, c’est que la problématique de la mort individuelle trouve sa solution dans la compréhension intime du fonctionnement dimensionnel. Le grand principe universel que l’on peut en déduire est que le fonctionnement de l’esprit est intimement manifesté par une causalité par liberté, il n’existe en ce sens pas de liens entre l’observateur et l’objet observé, c’est une alogie fondamentale ce qui place la quantité d’énergie d’un phénomène au rang d’une identité.