A l’opposé d’un homme quantique il y a l’homme physique classique. Si nous considérons la matière humaine sur le plan physique telle que nous la percevons, il nous sera amené à observer une simple constitution atomique de notre corps dont il émane des propriétés de par la nature de ses constituants élémentaires sous la forme d’un monde subatomique dont la description des manifestations nous renvoient aux descriptions des comportements quantiques de la matière. Nous pouvons donc assimiler le fait qu’en dernière analyse, la constitution matérielle de l’homme est oeuvre de vie, sous la forme de processus quantiques lui assurant une intégrité par conservation de ses propriétés, et une potentialité de croissance par ses échanges avec un milieu co-existentiel. Nous avons donc ici un homme classique , forgé dans un homme quantique du fait du comportement de ses constituants physiques.
Simplement par évolution de conscience de lui-même ce qui lui procurerait de surcroît, connaissance de son milieu. Ici nous sommes face à un défi intellectuel et civilisationnel, car en effet il serait aujourd’hui possible de rompre avec une certaine forme d’évolution historique et linéaire, pour comprendre que par la seule éducation d’un développement par conscience, la croissance d’un homme en vient à respecter sa propre autonomie vis-à-vis de son milieu. De ce retournement de l’attention va naître une plus grande latitude pour la délivrance d’une connaissance universelle, occultée par la fragmentation de nos esprits individuels. La pratique de l’intuition fine de l’intelligence dans nos corps physiques nous amène à prendre conscience des réalités en dehors de notre conscience, ce qui permet d’envisager que nos corps eux-mêmes, soient partie prenante de ces réalités.
Ce sont des informations émergentes du fait des relations entre les différents corps de la nature, et ce sont d’elles qu’il est envisageable de comprendre les manifestations physiques et psychologiques se trouvant dans la diversité des fonctions vitales. Ces corps sont utilisés par la nature pour établir des niveaux d’organisation sous des formes fractales et quantiques par l’énergie des phénomènes naturels. Ce résultat est issu de la seule explication que nous pouvons en donner, du fait qu’au niveau quantique il n’existe ni trajectoires ni localisations précises, ce qui donne lieu à la seule notion d’onde de probabilité de présence d’un objet naturel. Dans son principe, l’action de prise de conscience individuelle devient un élément de réalité psychologique par l’introduction d’un quantum d’énergie entre deux plans d’espace-temps équivalent ayant pour conséquence une interaction de gravité entre deux corps physiques sur le plan macroscopique.
Il s’agit ici de rendre compte de la dimension intuitive d’une intelligence observatrice de son milieu de vie, plus précisément son incarnation. Cet état de fait montre un processus évolutif de la connaissance d’un observateur, par des résultats émergents d’une faculté de prise de conscience.
Ce processus s’inscrit dans le développement d’une conscience d’établissements des qualités particulières d’un être humain à faire cognition par la réalisation de son concept. Pour bien comprendre cette question il nous faut poser un préalable à cette réflexion. Pour s’approprier en conscience une incarnation, il faut au préalable discerner ce qui sera l’objet des prises de conscience. Suivant les théories de la cosmologie actuelle, il nous semble qu’il puisse être cohérent d’envisager que le comportement de l’énergie sous la forme photonique soit responsable de la révélation d’une matière, parce que tout simplement nous savons que la lumière est ondulatoire et/ou corpusculaire et que la matière du milieu dans lequel nous vivons est de même nature.
Cela nous laisse la possibilité de faire varier les structures matérielles par l’introduction des rapports d’espace-temps différents, en fonction du degré de quantification de l’espace et du temps promus par l’aspect multidimensionnel de l’univers. Seule une sensibilité individuelle exercée par une perception intelligente de l’environnement peut nous donner accès à ces densités physiques plus fines et plus énergétiques. Nous retrouverons alors une dualité corps/esprit jouant d’une évolution structurelle et comportementale, sous la forme d’une entité fonctionnelle et dont l’intégration expérientielle consciente de son incarnation en assure une croissance et une conservation au sein d’un univers multidimensionnel. C’est ainsi que naissent les qualités humaines comme les représentations d’une intégration consciente de la nature, dans le simple jeu de la vie expérientielle.
Parmi les qualités humaines typiques nous trouvons le langage, forme évoluée de la possibilité de comprendre et transmettre une compréhension approfondie de la réalité naturelle qui sous-tend l’ensemble des manifestations universelles. Sans esprit, l’homme ne peut se comprendre lui-même et ne peut donc rétablir les connexions avec les différents plans de sa constitution, et c’est le dialogue avec l’environnement qui établit les règles à appliquer au milieu de son évolution de conscience. Cette compétition se résume individuellement entre succomber au déterminisme d’un milieu de vie ou évoluer consciemment vers la connaissance de soi et de l’environnement naturel.