La question du corps physique


La réalité de notre corps vivant et autonome nous pose un problème de positionnement du fait conscient. Situons nous, dans le raisonnement en phase de réveil. Le constat spontané est que le fonctionnement de notre corps est à l’origine de notre réveil conscient. Est ce exactement ce qui se passe en réalité? Nos organes sensoriels situent notre présence à l’intérieur du corps, est ce à dire que notre corps est à l’origine de notre perception première de réveil par le fait d’émerger d’un sommeil? Rien n’est moins sur, en effet notre esprit peut parfaitement être trompé par le manque d’instruments cognitifs à même d’analyser une situation présente.

Si l’on postule que notre conscience préexiste à notre réveil, ce que laisse supposer la conscience que l’on puisse être conscient que l’on rêve, alors il faut se concentrer sur l’acquisition des instruments cognitifs qui nous permettent d’en avoir la certitude. Il est fort probable que le peut de poids que représente les paroles dans l’expérience de la réalité physique de veille face aux actes du comportement, nous laisse suggérer que le fameux libre arbitre soit un leurre qui nous renseigne sur la possibilité d’un manque de savoirs pertinents qui pourraient constituer une conscience plus large du réel.

En faisant l’économie d’un libre arbitre, le corps humain ne serait plus propriété propre du sujet indépendant de sa personne, mais reflet psychique de parties de la réalité dont les connaissances acquises sur soi, font outils de savoirs constituant une conscience plus étendue. Il y a ici introduction du phénomène d’intégration individuelle d’une personne à l’ensemble d’une même espèce, qui fonde l’égalité de valeur de vie pour chacun.