Après avoir mis l’accent sur la fabrication d’un esprit personnel par le moyen d’une conscience qui s’individualise progressivement, il faut envisager l’utilisation de cet esprit. Puisqu’il doit rejoindre l’essence de vie véhiculée par l’existence du corps, il ne peut réellement réaliser ce dessein que dans la mesure où il comprend que l’être humain, et plus particulièrement son corps physique, est un objet dimensionnel. Pour comprendre de quelles dimensions nous parlons, il faut avoir à l’esprit que le processus qui permet à l’esprit personnel de rejoindre l’essence de vie individuelle passe par une bilocation transitoire de la conscience . En effet il faut pouvoir établir un dialogue entre une intelligence active et un corps physique en développement fonctionnel, car ces deux parties sont les leviers d’un couple moteur d’une conscience qui s’individualise.
C’est ainsi que nous nous installerons sur la complète expression du génome pour qualifier les moyens de réalisation d’une entité vivante dont les conditions sont originaires d’un esprit singulier. Rappelons que le phénomène est dit naturel parce qu’il est construit d’espace physique et de temps physique. C’est donc un moment ou la conscience et l’inconscience se juxtaposent, ce qui implique qu’il ne peut y avoir superposition d’état . Tout est donc là pour l’esprit, ce qui en délivre sa nature à l’instant comme association d’un temps vertical qui chacun se définissent par leurs fréquences, et d’un espace horizontal .
A chaque instant, l’être humain est la manifestation d’un choix fait par son esprit singulier. De tout cela nous pourrions être amenés à penser que la connaissance individuelle est déja programmée en nous et que la seule structure biologique qui puisse supporter l’information de cette connaissance est le génome, molécule d’ADN support d’une hérédité. Un libre-arbitre peut donc aisément se superposer à un déterminisme profond dans la réunion paradoxale d’une même entité vivante . Si les informations de la connaissance individuelle sont inscrites dans le génome, alors l’ensemble des déclencheurs qui fait l’organisation des comportements quotidiens est donc tributaire de l’expression génétique individuelle.
La tendance naturelle de l’être humain va donc être l’établissement d’une jonction entre les moyens de vie et la finalité d’une maturité de conscience psychologique dans l’aboutissement d’un Soi mis en lumière. Si nous voulons tenir compte de l’ensemble des dimensions spatiales et des fréquences temporelles qui font le présent d’un instant vécu, il nous faut donc prendre en compte la méthodologie de la constitution des phénomènes naturels. Nous aurons ici une bonne introduction à la qualification relative du process de conception relativisée , mais tout le long des articles de ce blog nous pouvons, au moins intuitivement, percevoir l’empreinte d’une relativité absolue dans l’appréhension de la conception des faits de conscience. Il est crucial de comprendre que les faits de conscience individuelle sont indispensables à la genèse du réel, qui est essence de vie.
Tout ceci démontre la possibilité du pouvoir personnel à se mobiliser soi-même, ce qui rend compte de la plus complète des autonomies et autorise l’exploration de tous les mondes possibles. Il n’y a pas plus documenté que l’observation de cet état de fait dans l’observation des comportements de l’être humain. La qualité individuelle n’engage que la seule responsabilité envers soi-même.