Nous avons déjà abordé dans différents articles la notion de dimensionnalité et plus spécialement des dimensions en physique. En effet il ne faut pas oublier que l’acte présentiel d’un être humain est lié à sa constitution naturelle donc en premier lieu, physique. Rappelons que la dimension en physique peut être vue comme le moyen de définir des propriétés possibles de comportements pour une entité fonctionnelle définie. Pour chacun de nous, il ne fait aucun doute que nous existons dans un monde à trois dimensions d’espace et d’une de temps .
Les prises de conscience individuelles n’existent donc pas pour développer un type de conscience déjà là mais servent d’indices d’intelligibilité, des situations dont les significations sont révélées par les jeux d’interaction. Ces éléments de sens vont être figurés et mis en relation par la découverte consciente d’une présence ici et maintenant. Nous l’avons compris, les prises de conscience permettent la constitution d’un esprit de conscience individuelle, dont la mesure et le dévoilement vont dépendre d’une capacité à éveiller l’esprit par les compréhensions d’un réel. Les sens, plus précisément les organes sensoriels, ne vont que corroborer les résultats d’un ou plusieurs états de conscience tant qu’ils sont parcellaires.
Plus nous aurons de canaux des sens ouverts plus cela voudra dire que nous voyons précisément une réalité élaborée par notre esprit, donc qu’une conscience en remarque les mises à disposition causales sous la forme de connaissances dont l’expérience psychique en apporte l’existence. Il nous faut donc ajouter d’autres sens si nous voulons à la fois connaître ce qui est réel de par la réalité de notre existence, mais aussi ce qui fait le dehors et le dedans de cette existence. Pour cela nous allons avoir besoin d’une heuristique transdimensionnelle, c’est-à-dire un média d’exploration des dimensions auxquelles l’existence individuelle fait référence. Il nous faut accepter d’introduire d’autres dimensions qui soient en deçà et au-delà de ces quatre dimensions .
Le comportement du globe terrestre impliqué dans une mécanique céleste concernant d’autres systèmes planétaires. Enfin il ne faut pas négliger l’influence organique et vitale des planètes et des astres sur la vie biologique et l’influence des événements naturels sur le climat social , sans oublier la fabrication par mécano-synthèse des éléments bio-chimiques dans les nuages interstellaires et qui composent toute la chimie des corps. Pour ce faire nous allons établir une dualité fondamentale à l’origine des possibilités d’existence phénoménales et matérielles. Le passé, le présent et le futur représentent les seules idées que l’on peut se faire du temps lorsque l’on attribue à celui-ci la seule caractéristique d’une durée .
Nous avons déjà parlé de cette façon d’envisager le temps, rappelons simplement que si le présent est le pivot existentiel de notre corps sur lequel le temps objectif de l’horloge s’applique, alors les deux autres composants du temps sont subjectifs sous la double forme du sentiment de soi et de l’intelligibilité d’une situation vécue. Cet instant ne peut devenir opérationnel que par l’accord conscient d’un vécu individuel. Celui-ci se fait au sein d’un environnement qui va établir progressivement un corps fait de prises de conscience. L’esprit fondateur de ce libre-arbitre ne relève donc que d’une intelligente disposition, dont l’origine est à situer dans la qualité d’interaction d’une personne avec son milieu.
C’est ce déterminisme supra-individuel qui représente l’espace de relations possibles et d’où l’inconscience individuelle tire un sentiment de matière. L’homme est un être d’expérience, par conscience il est naturellement expérienceur de lui-même. Un éther causal, oui nous pensons que l’éther physique est bien réel et qu’il représente le véritable milieu physique dans lequel émergent les corps. La lumière n’est que secondaire à la manifestation d’une variation de masse des objets physiques dans un milieu éthérique, dont l’effet de relativité absolue de leurs comportements est dû à la modification de leurs rapports gravitationnels .
Il est cohérent de penser que le processus d’individuation par identité des informations de soi-même, puisse rendre compte de tous les développements possibles et nécessaires à la réalisation de toutes les entités fonctionnelles universelles par simple communication. En effet, l’expérience consciente du vide physique donner lieu à la perception d’une réalité en soi-même au travers d’un acte de contemplation. La nature de cette relation exprime ce qui devient la séparation première entre l’intérieur d’un sujet et l’extérieur d’un environnement et inversement. Ce fait donne à l’être humain une possibilité de conscience en devenir de multiples connaissances de lui-même et de son environnement.
De quoi donner un véritable fil d’Ariane à nos vies et d’une toute aussi grande excitation à vouloir l’explorer. Accessoirement nous pouvons comprendre aussi pourquoi l’idée libérale d’un capitalisme de l’activité humaine pour établir un fonctionnement sociétal, n’est que le produit d’un mauvais choix pour une destinée individuelle, puisque la seule affirmation de ce comportement ne repose que sur l’accumulation des produits de l’inconscient. Nous conclurons aisément que l’autonomie individuelle ne peut être que naturelle, et concerne exclusivement une approche de l’esprit qui n’est plus envisagé comme relevant d’un corps physique uniquement fait d’expériences, mais comme une entité de communication universelle qui établie des connaissances naturelles.