Le fonctionnement du cerveau


Les données nécessaires à l’établissement des dimensions psychiques nourrissent par la constitution d’informations une intelligence dont la conscience d’esprit relève d’une logique formelle qui sert à construire des actions individuelles accessibles à l’analyse d’intentions causales dans les réalités. Ce que relève le cerveau de la manifestation visuelle n’est pas la réalité physique de l’objet mais l’image statistique d’un phénomène visuel qui sera perçu comme tel. Cette perception est construite par l’induction de règles statistiques qui dépendent du type de mesure du temps utilisée et du type de référentiel spatial dans lequel cette perception peut faire sens pour l’observateur de cet objet. En clair, ce qui se passe lors d’une observation sensorielle, c’est ce que le cerveau veut bien voir à un instant précis. L’objet sensoriel s’inscrit dans une réalité qui est définie par les intentions de l’observateur à classer ce phénomène visuel dans une réalité particulière au seul bénéfice de la personne à avoir intérêt d’utiliser cet objet pour satisfaire à son bien-être.

Pour la catégorie de l’intelligible nous aurons des données issues de la connaissance symbolique des faits existants qu’ils soient compris ou non dans leurs logiques. Le cerveau peut ainsi interpréter toutes réalités dès l’instant où il se trouve en contact avec un de ces médiateurs. Le cerveau lui-même par sa faculté de porter conscience à ce qui assure sa liberté de fonctionnement, ce qui pour une psychologie évolutionnaire est la marque d’un libre arbitre. Maintenant nous sommes bien d’accord qu’une personne arrive à surnager dans la mer des phénomènes dans lequel il est immergé.

Nous avons jusqu’ici traité des phénomènes existentiels, venons en maintenant au réel. Tout de suite il faut savoir que le réel s’institue et que ce n’est pas parce que l’on qualifie le réel d’heuristique qu’il n’a pas vocation à se manifester. Cela pourra vous paraître paradoxal vue la nature de ce blog, mais ce que je vais écrire maintenant n’a que l’apparence du paradoxe. Le temps est le grand organisateur de tous et du tout, y compris de notre personne qui est un esprit en conscience de sa propre conscience.

C’est ainsi que nous comprenons que l’esprit se traduit dans le fonctionnement du cerveau mais ne s’y réduit pas. Reste à savoir sous quelle forme ce réel se manifeste. Il se manifeste en de multiples domaines dont seuls les degrés de cohérence de réalité établissent le choix d’un vécu, ce que réalisent les états psychologiques d’une personne, soit dans un vécu d’inconscience au travers de réalités virtuelles, soit dans un vécu de conscience au travers de connaissances actualisées dans la réalité commune. Le cerveau est l’opérateur de l’esprit personnel, il établit ce choix d’une façon autonome parce qu’il doit préserver l’intégrité de la personne, mais l’opération du libre arbitre seul n’est pas suffisante pour faire prévaloir l’instance du présent.

Il lui faut d’autres informations pour guider son choix. Cette vie biologique est l’instanciation de la généalogie qui fait prévaloir un sens évolutif par la transmission générationnelle. Seul le fonctionnement du cerveau peut rendre compte de la complexité organisationnelle d’un esprit par l’émergence d’une conscience transcendantale au service d’une vie personnelle en l’éclairant sur les enjeux réels de l’existence.