Si l’inconscient psychique est le carrefour d’influences de toutes les manifestations universelles alors la seule issue pour l’esprit est d’inventer un être à la hauteur de sa possibilité de circulation des flux d’influences qui constituent le soi. C’est ici que nous faisons intervenir l’intelligence et son travail avec l’information, pour scinder les influences constitutives du soi en de multiples agrégats d’actions. Reprenons le schéma directeur fonctionnel dans le lequel s’inscrit la réalité d’une personne, soit faire advenir un fragment du réel incarné. Je m’explique, si le fond que représente le réel est le potentiel des « soi » en regard des réalités individuelles inconscientes, seul le processus de prise de conscience hisse l’esprit personnel à la manifestation d’un corps physique dont la personne est la manifestation.

Le langage pourrait en être son support, soit un réel social incarné. La psychologie évolutionnaire amène la personne à se dessaisir progressivement de l’appartenance aux choses matérielles de la vie pour libérer l’état de conscience en nature pour toutes choses. C’est ainsi que le réel advient sans conditions autres qu’une stricte application de l’esprit individuel à appliquer par sa logique conceptuelle une causalité par liberté. Le jeu de micro-mouvement physique autorisé par l’ensemble des sutures reliant tous les os de la face et de la boite crânienne, par leurs ligaments suturaux et leurs mécano-récepteurs assurent un flux de données sensorielles qui vont fournir à l’esprit cognitif les moyens de constituer l’espace corporel Humain, et ceci en temps réel.

Les fonctions systémiques de l’organisme peuvent alors présenter un environnement cellulaire propre à stimuler les activités chromosomiques des cellules biologiques dans l’exploitation que peut faire l’organisme des transpositions d’informations génétiques pour le plus grand bénéfice du processus d’individuation physico-chimique du corps. Pour compléter ce mécanisme intime de la biologie individuelle, un jeu de données est fournis à l’esprit au travers de la réception des influx sensoriels venant des articulations squelettiques du corps surimposant une dynamique de mouvements du corps dans l’espace sensoriels des flux qui eux viennent des organes sensoriels. Nous sommes bien dans une dynamique de l’esprit qui tire son énergie d’une dynamique vitale du fait de l’utilisation de la complexité biologique comme une mémoire des liens avec l’universel. Nous sommes dans un passage de témoin entre le biologique et le social, d’un corps hérité à une personne morale.

L’esprit dont l’opérateur est le cerveau est l’ascenseur conscient dont le produit est dû aux traitements des informations sous le cadre fonctionnel d’un temps relatif . Il s’agit bien de reconnaître qu’il existe un coefficient de maturité perceptive dans le fonctionnement personnel.