Ce que l’on entend par réalisme vital, est le principe sous lequel une vie biologique se transcrit sous la forme d’un fonctionnement humain incarné par l’intelligence comportementale d’une conscience. La vie organique devient le média rapporteur des relations d’une personne à son entourage, ce qui ouvre les perspectives de l’esprit à composer avec plus grand que soi. Le corps physique glisse vers une impermanence dont la transformation personnelle assure la contingence, ce qui offre à l’ensemble des aspects de l’être humain, les prérogatives fonctionnelles qui lui assurent le maintien de sa totale intégrité, grâce au sens que lui imprime sa conscience.
Il nous faut donc savoir redonner un réalisme vital à un être humain. La question est de savoir à quelles propriétés universelles nous allons nous adresser pour le restaurer. Pour répondre à cette question, il nous faut séparer le processus de l’être et le processus de l’humain. A quel processus s’adresse le réalisme vital ? Au deux, car le processus de l’être dépend de l’horizon que l’on donne à l’idée de l’humain et le processus de l’humain dépends d’un ordre chronologique à satisfaire un réalisme vital de l’être sous la forme humaine. De quel horizon parle-t-on quand nous pensons horizon de l’être ? D’un horizon spatial, soit la réalisation de la forme parfaite à laquelle doit aboutir le processus humain. Mais alors de quelle chronologie parle-t-on quand nous parlons du processus de l’humain ? D’une chronologie temporelle, qui fait s’ordonner les éléments humains dans le sens d’une finalité d’être humain.
Si toutes les propriétés physiques de la nature nous ramènes à la lumière, c’est qu’il faut considérer fondamentalement la lumière comme l’architecte des informations que nous avons des formes existantes. Il faut bien garder à l’esprit que la lumière n’est pas simplement le spectre optique, la lumière visible, mais qu’elle est l’ensemble du spectre électromagnétique qui s’étend de zéro à l’infini. Si nous parlons de lumière ici, il faut entendre énergie photonique. Le classement en catégories d’onde, de fréquence et d’amplitude, permet de savoir de quel contexte nous parlons. Considérer l’ADN d’un génome c’est considérer aussi l’ADN fantôme mis en évidence par plusieurs expériences, et qu’il lui est parallèle mais de nature lumineuse.
Il n’est pas possible de concevoir l’expression des informations d’un génome, sans considérer les propriétés particulières de l’ADN fantôme à attirer les photons lumineux de son contexte. Nous partons donc de l’idée que la molécule d’ADN est un catalyseur d’informations, par le biais de l’ADN fantôme captant la lumière de son contexte environnant. C’est donc l’énergie de cet ADN énergétique qui délivre l’excitation nécessaire à l’ADN structurel, pour l’expression de sa fonction de transmission sous la forme d’ARN transfert responsable de la codification des protéines organiques.
Même s’il existe un vide physique de toute existence que se soit, ce qui serait insupportable pour toute conscience, il ne pourrait se faire sans informations contextuelles. Nous tenons ainsi le véritable principe d’une conscience, à réfléchir (dans le sens physique du terme) les informations qui l’entoure. Prendre conscience est donc une opération qui transfère l’information d’une image d’un contexte, au vide potentiel d’une conscience. Cette image est elle-même soumise aux lois dimensionnelles de son contexte, ce qui dans la perspective d’un spectre électromagnétique de zéro à l’infini, donne à la conscience un statut dimensionnel exclusif à son caractère de développement. Si notre expérience sensible se fait dans les trois dimensions physiques de notre espace commun, rien n’empêche la conscience de réfléchir toutes les expériences sensibles, de la première dimension spatiale jusqu’à l’infinité de dimensions accessibles par la nature infinie du spectre électromagnétique.
Ce qui nous ramènes au réalisme vital, dont la complexité ne va dépendre que de la hiérarchie d’importance accordée par le contexte prégnant d’un environnement extérieur au vivant, par un système de valeurs auquel doit souscrire le récipiendaire d’une vie. Impossible à admettre en l’état, car cela engage une totale dépendance d’une vie systémique qui ne laisserait aucune place à l’expression d’une liberté d’esprit. Alors c’est pourquoi nous constatons les différentes catégories d’espèces par la simple filiation individuelle, qui détermine ce pourquoi une vie à un sens, et dont les clés d’émancipation passent par des prises de conscience. Nous savons que celles-ci viennent lors d’une résolution progressivement historique des problématiques individuelles, que l’on doit aux empreintes générationnelles. C’est ainsi que par conscience nous pouvons remonter le cours du temps, qui fait de la nature de notre constitution une mémoire de connaissances à délivrer.
Nous ne sommes donc pas que physique, ni symbolique, mais aussi conscient par le fait de toutes les raisons invoquées ci-dessus. Le réalisme vital est là pour nous rappeler que la première des priorités pour chacun, est de vivre sa vie pour des raisons d’existence qui ne tiennent pas seulement à la personne, mais aussi à tout le fonctionnement du reste du monde, et soyons grandioses, pour tous les univers dimensionnels. L’humanité individuelle est une propriété de l’esprit avant d’être une propriété du corps, mais à l’origine des temps, l’humanité relève d’une propriété universelle.