Comment arriver à saisir l’exact rôle de l’information si ce n’est par la compréhension d’un ensemble systémique d’actions qui puissent motiver l’observation d’un être humain en vie. C’est par cette mesure que nous pouvons en inférer que le plus petit dénominateur commun, généré par la réalité des données de vie qui sont à l’origine des données conscientes, est bien la notion d’information.
Si nous considérons que la conscience doit être au départ de toute action, et que le sentiment de plaisir est au centre du succès de chaque comportement, alors pour individualiser et centrer une conscience il faut corréler le caractère omniscient d’un esprit à la réalité individuelle d’un corps physique.
Pour satisfaire à l’observation de l’existence d’une personne humaine, il nous faut nous demander où se trouve la volonté individuelle qui meut cette personne ? Nécessairement dans l’esprit omniscient, qui nous le voyons se trouve incarné par l’existence même d’un corps physique et de ses fonctions. Il ne faut bien entendu pas oublier, que l’omniscience d’un esprit ne peut être reconnu que par l’acceptation d’une hyperdimensionnalité de l’homme lui délivrant une causalité libre de ses actions, ce qui lui permet de prendre conscience que son organisme est soumis à l’ensemble des activités cellulaires le constituant.
Il existe donc un mécanisme primaire de l’existence dont la manifestation est une volonté qui passe par la production biologique d’un être humain en toute circonstance. Elle délivre ainsi un pouvoir sur un espace-temps physique en gouvernant les rapports internes qui les régissent.
Un champ de manifestation s’ouvre donc pour la représentation de la conscience individuelle. Cela lui permet d’être ce qu’elle veut être comme elle veut être, de part la nature des constituants de l’espace et du temps qui sont universels. Cela confère à l’espace-temps une relativité absolue de rapports qui vont être gouvernés par une volonté individuelle. En théorie, cela veut dire que nous pouvons donc être à chaque instant et dans tout espace, ce que nous voulons être sans autre contrainte que celle de rester soi-même. En pratique, cela nous renvoi au seul système biologique qui puisse réaliser ce miracle permanent : le génome comme fonction de conjugaison de tous les ADN cellulaires d’un organisme.
Être humain revient ainsi à accepter une nature d’énergie-matière de notre personne, représentante d’une conscience du monde que nous allons intriquer, avec une conscience individuelle représentée par un corps physique, qui est le produit de l’activité des cellules d’un organisme qui sont soumises à une volonté d’existence individuelle.
Ainsi se trouve respecter le domaine de l’expérience sensible et intelligible d’un monde en trois dimensions, dont l’enseignement par un engagement personnel nous ouvre à l’hyperdimensionnalité de l’existence.
Il nous reste donc à conclure, qu’un corps humain en bonne santé se satisfait pleinement de son existence grâce à une conscience personnelle fondatrice de vie.