Soit une conscience est de type exogène et la représentation mentale est construite sur une base qui ne relève pas de l’expérience personnelle mais seulement d’un savoir cognitif extérieur et nous avons ici une matière qui fait conscience en elle-même avec un esprit qui cherche à se l’approprier. La transition d’un schéma opérée par un esprit, d’une représentation vers un système biochimique permet au psychisme de pouvoir s’envisager comme une organisation biologique dont la projection fonctionnelle ira tendre, par homéodynamie systémique alimentée par des sources externes, vers une homéostasie traitant des effets internes d’un organisme pour le compte d’une émergence d’un corps d’état individuel. C’est ici la transcription d’un modèle fonctionnel spéculé par l’esprit vers sa réalisation physique, par le biais d’une réalité biologique. C’est sur la base d’un corps physique en trois dimensions dans un environnement matériel, que le psychisme va pouvoir s’individualisé et définir un quantum de conscience pour une psychologie évolutionnaire personnelle.
C’est donc logiquement vers un corps physique électro-plasmatique , c’est à dire de nature immatérielle, dont le substrat naturel est alimenté par des potentiels d’actions cellulaires, que va s’élaborer un hologramme fonctionnel dont les aspects de réalité vont instancier un imaginaire personnel. Il s’en suit, pour l’esprit individuel, une mise en perspective du principe de l’être humain en une réalité formelle d’une entité physique, issue d’une psychologie évolutionnaire dont on peut dire qu’elle est la matrice immatérielle du Soi supérieur de l’Homme figurée par cette entité holographique. Il est à ses début, parfaitement inconscient de lui-même car il lui faut l’expérience relationnelle d’une dualité pour se « nourrir et se détacher ». Tout cela représente un schéma général qui peut apparaître complètement abstrait si l’on en reste à ce point de réflexion sur une réalité de la fonction humanologique.
Lorsque nous constatons l’émergence d’une relation de soi à l’environnement, nous savons inconsciemment que cette nouvelle expérience ouvre des possibilités qui vont faire que l’esprit appréhende cette expérience comme une réalité faite de sentiments éprouvés par l’expérience. En effet n’oublions pas que ce sont les sentiments d’une chose qui nous font éprouver la nature de cette chose, donc ici un profil individuel éprouve un profil environnemental, ce qui octroie à la relation un statut de matière objective de par les propriétés que délivre cette réalité en train de se vivre. Lorsque les organes des sens produisent la matière de l’expérience, l’esprit conjugue l’information de soi inconsciente aux données sensorielles ce qui établit un ratio du temps objectif de l’environnement sur le temps relatif d’un fonctionnement individuel ce qui ne laisse à l’esprit que la possibilité de faire appel à la fonction conceptuelle, nourrie par les règles mentales issues de ses précédentes expériences individuelles, pour concevoir un temps imaginaire forçant un espace de vie à ce faire. La fonction supra mentale est un résultat d’opération de l’esprit à établir une réalité abstraite dont la manifestation physique en sera un nouvel espace énergétique sous la forme d’un vecteur de vie biologique.
L’esprit collectif peut donc être rendu individuel grâce au développement d’une conscience qui s’individualise par son corps physique et se centre par la réalité imaginaire d’une personne. La société humaine universalise la fonction de l’esprit en lui donnant la possibilité de s’individualisé par le rapport de l’un avec son environnement social.