Le temps de conscience manquant (Part 2)

La science Physique n’est pas au centre de la description de la Réalité mais au centre d’un environnement qui représente le monde naturel par les mathématiques. Elle représente un langage censé pouvoir décrire la Nature. Il y a ici une confusion fondamentale qui tient à l’utilisation de la terminologie du mot « nature ». Ou nous qualifions de Nature l’ensemble de la phénoménologie qui couvre les trois mondes de la Physique, de la Culture, de la Psychologie ce qui inclue l’ensemble de tous les comportements animés et inanimés et dans ce cas la nature des faits rend compte de la Réalité, ou nous spécifions comme le fait les mathématiques appliquées à la Physique, que la Nature ne concerne que le monde physique des comportements.

Il est bien évident que pour l’humanologie, la Nature est l’ensemble de la phénoménologie « dits » des faits physiques, culturels et psychologiques et que pour nous la Nature existe en soi, mais qu’elle spécifie la propriété intrinsèque des relations qui unissent l’ensemble des faits qui forme la Réalité. De par l’existence de cette propriété, rien n’existe en dehors de la seule Réalité qui par l’une de ses caractéristiques naturelles, exprime une conscience qui sépare en archétype fondateur de la Réalité, tous ses constituants manifestés. Ainsi donc il y aurait une Réalité qui fonctionne par et pour elle-même et des observateurs singuliers qui la contemple de « l’intérieur ». Cela implique que la Réalité fonctionne au travers d’un espace-temps cyclique dont le pseudo mécanisme d’évolution est celui de ses précessions. Quant aux observateurs, la seule certitude que l’on peut avoir sur eux c’est qu’ils se situent en dehors de tout espace-temps mais se révèlent par lui.

De cette façon de voir la Réalité il ressort une conséquence fondamentale ; il y a des mondes de connaissance d’où transparaissent des consciences, ce qui fait de l’univers une non-existence. Qu’est-ce que cela implique ? Il nous faut préciser dès à présent quatre éléments de langage ; les mondes, la connaissance, les consciences, l’univers.

Si l’univers est une non-existence phénoménologique, c’est parce qu’il est infini dans ses proportions, puisque l’on ne peut rien décider de ses origines ni de sa fin et encore moins de sa nature, tant les propriétés qui sont censées le décrire sont inflationnistes en nombre. Il est donc judicieux de s’en abstraire sans en rejeter les éléments le constituant.
Les mondes sont reliés à la connaissance, pourquoi ? Parce qu’ils représentent des systèmes auto-référentiels. En effet, c’est par la connaissance qu’il a de lui-même qu’un monde garanti sa structure, mais cela il ne peut le faire que s’il se reconnait lui-même comme impliqué dans l’observation de ce qu’il est. Cette façon de procéder l’oblige donc à être conscient, ce qu’il ne peut faire que par une quantification de la somme des rapports qui existent entre chacun des éléments qui le constitue, établissant ainsi une signature de son identité propre en regard d’autre mondes. C’est cette identité qui forme conscience de l’ensemble d’un monde. Il y a donc bien des mondes et une connaissance inhérente à chaque monde, qui ne peuvent relever leurs différences que par un différentiel de conscience.

Si plusieurs mondes se juxtaposent, alors leurs consciences participent au maintien de leurs séparations mais leurs offre aussi l’opportunité de se connaître entres eux puisque la nature de leurs conscience les relient. Deux conséquences émergent, la première est qu’il ressort de la nature de la conscience qu’elle est nécessairement quantifiée et la seconde, qu’il existe une possibilité de superposition des différentes consciences. Ce sont deux propriétés possibles que l’on retrouve dans des comportements de nature quantique des « objets » fait d’énergie. Cela veut dire qu’il existe des quantités de mouvement qui peuvent être occasionnées par la dynamique propre de chacun des mondes de connaissance sous l’impulsion du comportement des différentes consciences. Ceci implique une nature de rapports entre mondes inhérent à la nature même de ce qui se passe entre différentes consciences quantifiées, qui satisfait dans la conséquence de leurs comportements, à une physique de champ de torsion (sous la forme de vortex) qui est constatée au sein du mécanisme fondamental d’organisation constitutionnelle de tous les êtres naturels (voir l’organisation des galaxies, des planètes, des plantes et de tous les êtres vivants).

Dans la dernière partie nous verrons comment le fonctionnement humain est l’exact comportement d’intégration de la structure vivante du cosmos.