Le temps de conscience manquant (Part 3)

Le fonctionnement humain relève d’une mise en ordre par le subconscient d’un langage spatio-temporel inhérent à la superposition d’états de conscience des différents mondes de connaissance qui se conjuguent. Voyons maintenant dans le détail comment ce processus se constitue et en quoi il représente l’actionnement des ADN cellulaires d’un corps organique dont les différentes fonctions établissent « l’effet de matière » responsable de l’information psychique de nos sens.

Les objets sont constitués de matière ou pas, suivant si l’on aborde un objet concret ou un objet abstrait. Mais tout comme les matières ne font pas qu’objet quand celui-ci est concret, l’énergie ne fait pas qu’objet dans le cas ou celui-ci est abstrait. Là où nous voulons en venir, c’est qu’un objet est fait de matière et comme d’énergie, qu’il soit abstrait ou concret. Nous allons donc avoir un « effet de matière » ou un « effet d’énergie » en fonction de la nature du comportement qui l’aborde, ce qui fera d’une cause une origine de l’effet observé. Prenons l’exemple d’un objet, une lampe située dans la pièce d »une maison, lorsque nous sommes à l’extérieur de la pièce où se situe cette lampe, nous pouvons penser à elle ce qui qualifie son effet d’énergie (sa réalité abstraite). Lorsque nous sommes dans la pièce et que nous percevons la lampe cela qualifie pour elle son effet de matière (sa réalité concrète). Le déplacement de l’extérieur de la pièce jusqu’au moment où nous avons la perception sensorielle de la lampe est qualifié d’information, cela ne correspond à aucun effet ni aucune cause mais à sa réalité en conscience, qui dépend d’un chemin parcouru dans l’espace-temps (parcours d’un lieu pendant un certaine durée). Nous entrons ainsi dans la compréhension de ce qu’est le temps de conscience manquant.

Le temps de conscience manquant est ce qui relie toute chose d’un monde à toute chose d’un autre monde de connaissance. L’effet de matière comme l’effet d’énergie ne dépendent, pour leurs raisons d’être, que d’une chose ; l’information de l’objet qu’une conscience d’un monde de connaissance prend en compte. Mais nous avons vu que la conscience quantifie les rapports des différents éléments d’un seul monde de connaissance. Nous avons ici dans l’exemple trois mondes qui se conjuguent au travers d’une information qui les relie. Le monde de la lampe (objet concret), le monde de la pensée de cette lampe (objet abstrait), le monde du processus (l’information) qui relie les deux autres mondes. Seul le monde de l’information est spatio-temporel (par l’espace et le temps nécessaire à l’activité de corrélation entre les deux autres mondes, abstrait et concret). Si nous nous plaçons sur le plan des consciences, deux états de conscience (abstrait et concret) se superposent grâce au troisième état de conscience (l’information). Puisque seul le monde de l’information est spatio-temporel alors les propriétés de l’objet abstrait vont coïncider avec les propriétés de l’objet concret grâce à l’exclusion des propriétés spatio-temporelles constituées par le monde de l’information reliant les deux autres mondes. Car en effet un objet est réel que s’il est considéré indépendant d’un contexte.

C’est ainsi que l’information reliant deux états de conscience quantifiés n’existe que par exclusion de ce qui n’est pas représentatif du résultat de superposition de ces deux états de conscience (l’abstrait et le concret). C’est la définition d’un Qubit en informatique quantique, mais ici de nature strictement psychique.

Il faut bien comprendre que le monde concret et le monde abstrait n’ont pas de définition spatio-temporelle, seule l’information des objets qu’ils contiennent ont cette définition par principe d’exclusion de tout autre espace-temps, car l’information n’est que la définition singulière d’un espace-temps objectivé par l’objet considéré. Ainsi tout objet abstrait ou concret n’existe pas en soi mais par la définition que l’on donne aux relations de ce qui l’entoure. Donc tout objet, réel ou non, est un hologramme quantique dont l’information est constituée par une superposition d’état de trois mondes de connaissance en fonction de leurs consciences respectives.

Le fonctionnement humain ne va donc avoir de réalité qu’au travers de l’exploitation de l’information quantique de conscience qui fait se relier le monde physique et le monde de l’esprit. Cette information se retrouve être représentée dans l’univers psychique de la personne, au travers de la mise en corrélation entre les constituants naturels du corps et les constituants naturels de l’environnement de ce corps. La différence endogène des rapports entre les constituants naturels de l’un par rapport à l’aspect exogène des rapports entre constituants de l’autre, va exercer une pression par la seule existence d’une conscience plus faible chez l’un (la conscience humaine) que chez l’autre (la conscience globale). La réalité de toute chose peut bien alors se constituer chez une personne uniquement si elle l’observe, nous sommes bien immergés dans une Réalité par le monde de l’information quantique et non extérieur à un monde quantique dont nous exploiterions l’information.