L’espace-temps humain


Pour installer la pertinence d’une conscience humaine à avoir la capacité d’élever un pouvoir que possède un esprit sur la matière. Il est plus difficile, mais néanmoins raisonnable, que chaque phénomène puisse aussi être une fraction de temps, quand on considère leurs conditions d’apparition. Rien n’est simple dans ce monde, car il faut bien admettre qu’il faut donner une modalité d’apparition au temps dans un espace humain puisque l’humain pris en tant que phénomène prend tout l’espace de l’observation. C’est ici qu’intervient la dimension dynamique de l’espace, car celui-ci n’est pas un espace statique de nature matérielle, mais un espace de sensations qui font matières par la simple propriété du temps psychologique à être dynamique et cyclique.

Il faut trouver une relation qui se conjugue avec les propriétés évolutionnaire de la psychologie et la variabilité des sensations, dont l’expérience humaine nous en rapporte les effets. Il nous faut aussi une variabilité de l’architecture fonctionnelle que seule une modalité fonctionnelle, associant réitérations fractales et relativité temporelle , sous la forme d’un principe de relativité absolue peut nous apporter. En résumé, puisqu’il existe une mesure de grandeur qui va du plus grand au plus petit et inversement, et qu’elle s’applique quels que soient les temps ou les espaces dimensionnels, cela va déterminer un rapport entre l’espace et le temps qui sera d’un ordre inversement proportionnel. C’est bien ce que l’expérience humaine nous amène à vivre, soit dans l’activité physique ou la réaction doit être optimale avec un temps psychologique faible, soit dans l’activité abstraite où la réflexion doit être étendue avec un détachement sensoriel qui doit être maximal et donc un temps psychologique long.

L’espace de sensations devient un espace d’actions, et le temps psychologique relatif devient une relativité de temps d’action, soit l’émergence de la nécessité d’avoir des conditions du choix de chaque action. Ces informations sont ce que l’on appelle un dénominateur commun, un média, totalement polymorphe et de même fonction, pouvant véhiculer des sens différents si elles sont de nature différente, et cela par la seule force de l’esprit individuel à faire conscience au travers d’une configuration inspirée par l’espace d’actions. La conscience de soi implique que l’on s’engage à faire vie de nos actions, pour que se génère une réalité faite de structures et de fonctions qui donne sens à une évolution bilatérale de l’espace et du temps au travers de l’expérience humaine.