L’Homme et l’identité libre


Lorsque que nous dépassons le stade sensoriel et que nous abordons celui de l’abstraction, il est raisonnable de penser que l’assimilation des comportements fasse place à l’assimilation de règles. Celle-ci vont de la simple régulation à l’appropriation de données d’un univers plus vaste, faisant émerger la conscience d’une complexité. Cette nouvelle conscience que l’on retrouve dans l’observation de systèmes d’informations nécessite un haut pouvoir d’abstraction pour être traités intelligemment. Cette propriété donne émergence à des méta-règles voir de méta-méta-règles pour la conceptualisation de réalités finales.

Comme chacun le sait, dans la vie nous ne pouvons nous satisfaire de simplement apprendre. L’imagination est faite pour concevoir, créer et mettre en oeuvre. Un être parfaitement réifié par son mécanisme d’identité sur ce qui le constitue, ne traite plus d’information mais il reçoit ou émet des données personnelles de lui-même ou des autres. Si chaque être humain se réalise par ses expériences dans un environnement qui mêle le social et le naturel, seules les informations vont relater les interactions et contribuer au développement de chaque participants.

Un Homme en soi c’est la restauration d’une race racine, dont la seule finalité est de réaliser la communication avec tout ce qui l’entoure pour qu’il prenne conscience de ce qui le fait être au monde. L’Homme est avant tout une nature mais aussi une culture partagée par tous, et seul le développement psychique individuel pourra donner aux être humains la conscience de l’Homme au travers de sa communication essentielle, et c’est à ce titre majeur qu’une identité de nature doit lui servir d’identité de culture.