Nous pourrons comprendre alors pourquoi le statut de l’être humain est la porte d’entrée d’une conscience d’évolution à l’encontre d’un esprit qui en se formant, crée la dualité psychique sous la forme d’une conscience prenant conscience d’elle-même par les expériences qui l’anime. La nature même de l’esprit est inconnaissable car il ne faut pas confondre les moyens de la connaissance et les fins auxquelles ces connaissances nous permettent d’arriver. Pour bien comprendre ce qu’est l’esprit il faut absolument penser avec le temps. Le temps représente la dimension dans laquelle l’énergie va faire son expérience.

L’esprit est l’ensemble de ce processus réifié, qui par le biais des informations, apporte l’énergie qui entraîne l’esprit dans son rôle d’acteur de lui-même et rien ne l’empêche de devenir conscient par la succession des expériences temporelles dites subjectives. Evidemment si nous gardons un temps conventionnel nous limitons les possibilités d’expériences de l’énergie, donc nous encadrons le temps de traitement des informations, ce qui permet de définir des individualités interagissant dans un temps conventionnel donné, c’est la fabrique de l’individu social. Nous comprenons dès lors que l’esprit n’ayant pas de limites et possédant le mécanisme de la conscience, il n’aura de cesse que de demander des informations pour se développer, sachant que l’énergie est liée par relation à l’information il sera assuré de sa pérennité. Le temps dimensionnel est ce pourquoi le cerveau fonctionne, mais il est contingenté par la quantité d’informations à traiter ce qui dans les limites d’un temps conventionnel, définit les catégories sensibles à même de faire des dimensions.