L’intelligence de conscience naturellement placée au sein de la vie définie son niveau de matérialisation, c’est à dire de conscience médiatique d’un état fonctionnel, par l’intégration cohérentes d’informations relevées par l’esprit individuel. Le retournement d’une conscience individuelle vers son produit environnemental détermine son échelle de possibilités de faire corps de tous ce qui constitue son environnement. L’établissement d’un corps ne peut se faire que comme produit matérialisé d’une idée fonctionnelle de l’univers. Cette idée classe l’être humain dans un devenir d’être cosmique, c’est à dire relier à la configuration universelle manifestée du monde.
Pour ce faire, l’esprit individuel défait le corps de sa masse d’inertie en projetant la reconnaissance psychologique d’une image de lui-même, librement détachée, ce qui permet à la conscience de s’investir dans une parole dépositaire du lien de gravité. L’être humain est aujourd’hui un être de parole ce qui fait de celle-ci l’épicentre de sa conscience. En effet si nous prenons en compte le temps relatif comme trame de compréhension de différenciation des différents états de conscience alors en inférant du temps relatif, le temps objectif, nous pouvons comprendre ce que représente le temps réel. Ce qui fait état d’Humain est la synchronisation d’une situation en temps relatif avec le temps objectif ou temps d’horloge.
Nous pouvons ainsi dériver le temps objectif, temps d’horloge ou temps historique, d’un niveau de conscience qui va établir un état d’humain en temps réel. Être humain est donc représenter par une capacité d’un esprit à pérenniser un état par l’intégration consciente d’information, qui maintient son intégrité sous forme d’une vie autonome. Nous pouvons comprendre maintenant que la matérialité relève d’une expérience sensorielle dévolue à l’esprit individuel de faire conscience d’informations issues de l’interaction d’une individualité avec son milieu. Le rapport physique institué est de nature mentale tant que la personne ne peut intégrer une connaissance de lui-même au travers de la conception de son histoire personnelle, ce qui le fait vivre dans un contexte historique faisant environnement et règles de conduites.
Le rapport physique devient nature psychique lorsque le sujet psychologique découvre le sentiment de Soi qui lui fait admettre les différents états d’âme des phénomènes qui l’entourent. Ce sont les constituants de son environnement qui génèrent chez la personne les actions à mener, pour élucider l’inconscience de son état et faire de ses émotions la matière de son ressenti physique. Elle se donne alors les moyens physiques de faire des données sensorielles de son milieu, des informations qui vont construire la conscience d’un état. C’est ainsi que l’état de l’humain est reconnu comme conscience d’un milieu en temps réel et qui fait de l’humain un état responsable de Soi sous la forme d’une histoire individuelle au sein d’une histoire collective.
L’Univers n’est qu’échelles d’histoires dont la conscience définit les niveaux de réalité par intégration d’information, ce qui fait de la réalité une trame d’espace-temps dont la modalité d’un réel est fonction d’une manifestation dans un temps relatif d’un état objectif qui à son tour définit le temps réel comme valeurs instantanée d’apparition d’un phénomène parmi tant d’autre, l’état d’humain. Parler d’un état humain impose une mise au point sur le concept de forme comme support de l’image corporelle initiateur de l’égo d’aujourd’hui. L’espace inter-relationnel dans nos sociétés est rempli de jeux de formes inhérentes à des règles de représentation qui font codes de comportements individuels et satisfont aux actions des uns et des autres et dont les informations pourront être publiques, privées, secrètes, déformer, authentiques, fausses ou manipulées. On veut nous faire croire que l’information est extérieure à nous-même car cela permet d’en faire une matière à de multiples fins et légitimise les situations et les disparités de toutes sortes.
Ors il n’en est rien, ce que chacun à en face de lui-même ce sont des données de l’état de lui-même dont il devra tirer informations et cela change tout. Un monde d’états n’est pas un monde de formes c’est un monde de vie qui procède par échange de savoirs alors qu’un monde de formes procède d’actions individuelles ou collectives et doit se doter d’une économie pour les gérer et d’un droit pour en définir les légalités. Nous l’aurons compris un monde d’états est un monde où la vie fluctue dans sa diversité et où la satisfaction individuelle ne dépends que du courage à entreprendre sa vérité et ou la société fonctionne sur le mode coopératif parce que l’un est interdépendant des autres et où le bien commun est le but naturel.