Pour une personne humaine, la seule vérité acceptée est la connaissance révélée de soi et c’est par la dimension métaphysique de ses comportements qu’elle y accède. Nous voyons ici que la terminologie dimensionnelle se trouve mise en place autour d’une corrélation entre le domaine physique et le domaine strictement intelligible des idées. Cela n’est pas une coïncidence mais la découverte de l’articulation qui existe entre ces deux domaines. Nous avons d’une part le domaine physique qui se clôt par la sensibilité vibratoire des instruments matériels organiques et d’autre part le domaine intelligible, vecteur d’une quantité de temps sous la forme de cycles et dont on perçoit que leurs fréquences, par ses propriétés de longueur d’onde et de périodicité, assument le rapport avec les propriétés vibratoires des quantités matérielles. Sur le plan organique et fonctionnel, un seul matériel biologique transcrit ce rôle de transducteur d’onde et de propriétés chimiques dont résulte la cascade de processus nucléaire au sein des cellules ; le calcium.
Le calcium sous sa forme ionique est le principal médiateur du déclenchement des conditions environnementales nucléaires pour l’ouverture des chaînes d’ADN cellulaire. Nous avons donc l’action d’une ouverture des chaînes ADN par des conditions endogènes liées au fonctionnement de l’ensemble biologique, et l’expression des ADN stimulée par des conditions physiques exogènes dues à l’influence de l’environnement physique dans lequel baigne l’ensemble biologique corporel. Nous rejoignons ainsi l’ensemble des conditions de la transformation corporelle explicité dans l’article précédent. Les conditions physiques étant réunies, où se situe l’apport qualitatif dû à l’introduction des comportements de dimension métaphysique dans le fonctionnement personnel ? Par la propriété hyperdimensionnelle de l’esprit qui met en communication le domaine intelligible non-physique avec le domaine sensible physique.
Nous avons vu que l’espace-temps universel communique sa réalité dans un espace-temps corporel sous la forme d’un être vivant. Mais cet être vivant n’est pas forcément humain, car seul un subconscient en conçoit un fonctionnement par la vie de relation avec un milieu, qui pour l’être humain, supporte le qualificatif de fonctionnement humain et dont il en assure la réalisation d’un génotype. L’identité humaine n’est que le résultat de cette réalisation physique, mais ne représente pas l’aspect personnel de l’être humain vivant ainsi formé. Cet aspect personnel résulte d’un flux hyperdimensionnel de nature métaphysique qui doit pouvoir investir cet être réalisé. Ce processus de transfert est permis par la profondeur de l’intelligibilité réalisée par le corps physique en devenir de réalisation. Pour cela, nous devons réintroduire la propriété d’immanence de la conscience, qui permet de servir de guide à l’élaboration intelligente d’une âme personnelle. C’est ainsi que le domaine de l’hyperdimensionnalité métaphysique rejoint le domaine de la dimension physique d’un être vivant humain.
Le domaine de l’hyperdimensionnalité est le domaine de l’intelligence qui relève du domaine de l’esprit d’un ensemble biologique. Celui-ci se manifeste grâce au concours des conditions physiques d’un environnement, incluant à la fois des propriétés physiques de la matière et des propriétés métaphysiques d’une conscience immanente. Comment cela peut-il en être ainsi ? Par le jeu du contenu de l’espace-temps universel avec le contenant de l’espace-temps singulier, en un mot par le processus de matérialisation physique. Ainsi nous verrons que la matière physique à pour origine une non-matière métaphysique et que cela fait tout le sens de l’existence de ce processus.
Quand nous disons assez familièrement que chacun est unique, en réalité chacun est vraiment et totalement unique. Les matières dont chacun dont chacun d’entre nous sommes fait n’a rien de semblable avec quiconque, et la difficulté scientifique de comprendre l’origine de la matière physique vient de cette particularité. Chaque phénomène de l’existence est fait d’une matière qui lui est unique. La signature électromagnétique en est la marque, l’identité universelle de chaque phénomène matériel ne communique rien sur son origine qui appartient en propre à chacun des phénomènes. Ce savoir est dû à la propriété d’immanence de la conscience qui apporte ainsi les moyens d’une communication tout aussi spécifique. Mais allons plus profondément dans les racines de cette réalité.