Il nous faut donc comprendre que la seule authenticité d’une réalité ne peut être appréhendée que par un mental qui soit alimenté par l’intuition. Le Soi intégral d’une personne peut alors se construire avec un nom propre une synchronicité entre une fréquence vitale et l’actualité d’un nom propre . Il ne faut pas oublier que les phonons, qui sont l’équivalent des photons pour le son, véhiculent de minuscules fractions de masse physique, ce qui en font des créateurs d’espace-temps et donc des opérateurs de gravité, dont il est vraisemblable qu’il peut s’agir de phonèmes . Puisque le Soi intégral est au final, un accord de fréquence avec l’idée de la personne, alors nous pouvons penser que la pleine conscience de Soi est l’intégration de toutes les informations constitutives de ce Soi, au travers de l’activité d’un esprit indépendant.
Le temps de fonctionnement est donc symbolisé par une synchronicité, entre une fréquence vitale et une fréquence sonore de la parole exprimée, puisque la pensée de Soi vient d’une pratique de la parole, et que de cette pratique l’on infère une façon de penser, puisqu’une pensée ne se se construit que par la parole. Ainsi l’intégration sous la forme de pensées se fait grâce aux phonons et aux phonèmes . La pensée à comme fonction d’induire une conscience individuelle de l’énergie dimensionnelle de l’expérience, par le mécanisme mental, rappelons que l’énergie dimensionnelle est une somme énergétique potentielle, qui additionne l’énergie du point zéro telle que définit en physique quantique et qui signifie qu’au-delà du zéro absolu se trouve une quantité d’énergie illimitée, et l’énergie dimensionnelle mobilisée par l’expérience dans les trois dimensions de l’espace. Il nous est donc possible d’imaginer que la constitution du Soi exploite, par l’entremise de l’esprit, une quantité infinie d’informations au travers de sa capacité à maîtriser le rapport qui existe entre l’espace et le temps, ce qui fait passer d’une interprétation à une représentation cadrée.
L’esprit, qui se forge une indépendance de caractère, dont on va retrouver l’empreinte sur le métabolisme biologique, pour en faire le levier d’une expression génétique, corrélée à l’idée qu’une personne se fait des choses. Ceci est fait dans le but de synchroniser des informations pour un Soi, ainsi redevable pour sa constitution, à la conscience immanente des choses de la vie expérimentée. Ne l’oublions pas, l’esprit présente à la conscience, une faculté dynamique pour associer des données du réel, sous la forme de relations causales structurant des représentations mentales. C’est lui qui est amené à mesurer le taux d’intégration des informations qui font conscience de Soi.
C’est cela qu’encode l’information génétique individuelle, la constitution d’un processus de création d’un système qui permet de produire une perception d’un monde, dont un esprit individuel confrontera la version, en regard du monde déjà formé. La seule manière d’échapper au déterminisme filial et environnemental, est de donner à l’esprit une sensibilité à la conception consciente, dont les formes élaborées par la pensée personnelle, donnent accès à l’énergie potentielle universelle. Il faut donc accepter qu’une identité change de support, d’un Moi psychologique elle puisse devenir un Soi naturel, dont le support n’est plus matériel, comme dans le cas d’un déterminisme, mais énergétique par le support physique des informations événementielles. Il ne s’agit plus pour un esprit de s’accaparer une conscience individuelle, mais plutôt de vivre une conscience partagée avant d’en reconnaître son immanence.
C’est au fonctionnement humain que nous devons ce changement de paradigme, qui rend redevable une personne, d’une identité à tendance universalisante car non déterministe du fait de son absence de matière pour sa constitution. Le support énergétique, dont le corps permet d’établir l’identité, se fait grâce à un esprit qui va construire le rapport exact des comportements de ce corps dans l’espace-temps énergétique de l’univers dimensionnel. Rappelons qu’un corps est le produit fonctionnel d’une perception sensible à des propriétés physiques, qui émanent d’un rapport entre des fractions de l’espace et des quantités de temps . Sachant qu’il n’y a aucune limite définie pour l’univers, on ne peut parler d’organisation.
L’harmonie se situe dans le rapport entre les dimensions, en l’occurrence nous sommes dans la troisième dimension donc il faut postuler l’existence d’une harmonisation entre les dimensions inférieures et nous, et les dimensions supérieures et nous. Le fonctionnement humain est en rapport avec la constitution du Soi, c’est un processus particulier et individuel de faire pleine conscience d’un état personnel, donc un état de conscience individualisé. La conscience est ainsi infinie par le nombre de ses états de conscience, ce nombre étant par définition infini, nous pourrons alors parler de conscience immanente. Une maturité perceptive est la capacité de créer une image en temps réel, à partir d’informations issues de la dimension de l’expérience.
C’est donc à notre esprit de pouvoir discerner les différentes dimensions de l’univers. L’esprit est donc capable de voir la conscience sans forme au travers de ce qui lui permet d’avoir une forme, c’est-à-dire un Soi intégral. C’est pour cela que l’être humain est une force, car il permet de construire un esprit indépendant. La représentation qui fait Soi d’une réalisation, relève d’une capacité mentale de l’esprit.
En définitive, les comportements humains donnent la possibilité d’une représentation mentalisée de la réalité, qui in fine, puisse devenir miroir d’elle-même. Nous entrons ainsi dans la conception psychique d’un être humain, qui apporte à l’esprit l’expérience sensible des comportements physiques. Une fois que la réalité peut s’écouler sous la forme d’un flux mentalisé, l’esprit peut continuer son développement dans la connaissance multidimensionnelle de l’espace-temps universel. Par l’indépendance des comportements octroyée par les états de conscience, les différentes densités énergétiques ou dimensions de l’espace-temps ou futurs états de conscience, vont pouvoir se prêter à la connaissance de l’esprit par conscience interposée.
Lorsque ce développement est fait en conscience par le mécanisme de mentalisation, cela génère toujours une ouverture d’espace dans son environnement, cela implique donc bien des quantités de temps pour sa stratégie intellectuelle. C’est ainsi qu’au-delà de l’utilisation par l’esprit de toutes ces facultés, l’être humain est une force car il met à la disposition de la conscience sans forme ou immanente, l’existence même d’un esprit lui permettant de se dévoiler.