Le savoir est vraiment de nature matérielle du fait des propriétés physiques d’un corps. D’où il en ressort une conception de l’organisme pour traiter la circulation des différentes matières en présence de soi. En effet l’unicité de chaque phénomène est due à sa composition matérielle particulière indicatrice de propriétés physiques percevables au sein des interactions individuelles. De le découvrir permet de transférer le principe d’identité individuelle à une entité universelle, ce qui abolirait le savoir philosophique au profit d’une psychologie évolutionnaire porteuse d’une connaissance universelle.
Ce qui est alors primordial serait de définir ce qu’est la matière, et pourquoi elle se différencie par le mode d’interaction. Au sein de ces domaines, les niveaux de perceptions psychologiques peuvent alors définir des états de conscience. Cette dualité donne donc naissance à la confrontation entre la réalité relative et la réalité commune . Si le principe central d’un individu est son âme, alors il faut que cette âme s’identifie à son mouvement physique par l’utilisation de l’activité de l’esprit .
De par la vie de cette personne dans son environnement, une évolution de son langage se fait par l’enrichissement des expériences d’échanges personnels et d’interactions individuelles. L’évolution du langage n’a pas d’autres possibilités que de se faire par les prises de conscience, puisque la confrontation des réalités individuelle et commune amène des adéquations qui permettent le devenir de la vie individuelle. Nous avons donc ici un processus vertueux, conduit par la connaissance, dont l’inverse conduit à la destruction par ignorance. En effet le flou entachant cette mesure est en fait l’absence d’un état de conscience quantifiée.
L’évolution d’une conscience individuelle est une progression stochastique non aléatoire d’états quantifiés de cette conscience, et c’est par la relativité absolue qu’une conscience individuelle devient une âme dont l’esprit d’intelligibilité se trouve dans une onde matérielle cohérente dans sa fonction de vie . La trajectoire individuelle de l’être humain pourrait être de fabriquer indéfiniment sa propre vie en toute inconscience, ce qui le libère de l’angoisse existentielle liée à l’ignorance de ses origines. Cela ouvre la possibilité de reconnaître une omniscience et une omnipotence à un devenir qui puisse se matérialiser sous la forme d’une âme individuelle. L’abandon par l’esprit de l’utilisation de la réalité individuelle corporelle comme fondement existentiel au profit d’une âme, permet au corps physique de restaurer une adéquation fonctionnelle à la résonance planétaire .
C’est ainsi que le corps physique de vie se transforme en une a-perception d’un corps éthérique matérialisé par une connaissance individuelle du monde phénoménal, impliquant une personne dans un état fonctionnel de civilité naturelle, d’où elle véhicule une caractéristique sociale par son nom propre au sein d’une humanité.