Il nous faut rompre les états qui n’existent que dans la dualité installée par le soi pour révéler l’omniprésence, l’omniscience et l’omnipotence de la conscience. Les valeurs humaines pourront ainsi naître au grand jour. Il nous faut maintenant approfondir ce que l’on entend par science de l’esprit. Aujourd’hui l’archétype humain est remplacé par le culte de l’argent et l’oubli se trouve dans l’inconscience des actions individuelles.
Les temples que sont les banques et leurs chevilles ouvrières que sont les acteurs, gouvernés par une classe politique dirigeante au service d’intérêts capitalistiques et dont le haut patronage dépasse de loin la sphère économique pour se concentrer dans un jeu de pouvoir où les banques centrales règlent la mesure. Il ne se trouve pas dans le psychisme mais dans la distorsion possible de l’expression génétique par le fait de l’existence d’une dualité corps/environnement. L’expression génétique est sous le joug d’un fonctionnement propre au genre dont le degré d’humanité ne va dépendre que des possibilités de prises de conscience par des facultés de l’esprit pour lui-même. Cela est réalisé par le rapport d’interdépendance d’un sujet à son environnement.
Restaurer l’archétype humain, c’est-à-dire l’homme au sein de chaque être humain, donne une possibilité au fonctionnement humain de s’établir en pensée d’un être pour la réalisation d’un universel dans une personne au travers d’un affinement de son âme personnelle. Puisque la nature physique est au fondement de l’expérience humaine alors l’homme en tant qu’archétype humain peut être aussi explicite dans un domaine physique. Pourquoi changer de nature quand on considère la relation d’interdépendance comme inhérente au médium de l’information de l’esprit. Pour aborder la science de l’esprit il faut d’abord en accepter son étendue.
Non, car seule la conscience permet à une conscience de se prendre en main. Oui et non, en fonction de l’intérêt propre de chacun, car il s’agit de devenir conscient par l’exercice réel d’un libre-arbitre, qui nous offre une maturité perceptive si et seulement si elle est issue de l’application d’un fonctionnement humain, c’est-à-dire à visée ontologique. C’est par le rapport d’espace avec le temps que l’esprit va pouvoir réaliser la dualité qu’il retire au corps/environnement, au profit de l’univers psychique. Le temps d’abord, par sa rotation à 90° dans l’espace qui le fait passer d’un temps horizontal, linéaire et historique comme la durée d’un vécu et un temps vertical, stochastique et dimensionnel par ses connexions qui font énergie .
L’espace ensuite, qui à partir d’un point géométrique s’étale sur trois axes, pour une définition expérientielle , peut s’ouvrir à l’hyperespace par le degré de complexification dû à ses multiples conditions causales ce qui le rend invisible à notre expérience ordinaire . Il nous faut simplement prendre conscience que le temps horizontal par sa durée, représente une fraction d’un contexte historique d’objectivité commune pour incarner le présent d’un corps dont le fonctionnement est peuplé à l’infini d’instants. C’est le sens littéral d’une signification de présence au monde d’un être humain, par le corps physique qui en fait sa représentation historique. Notre espace physique s’appréhende par nos sens et leurs fonctions s’ingénient, dans le temps horizontal, à relever les formes que peut contenir cet espace, d’où il en ressort une géométrisation des formes dont les calculs par l’esprit nous en donnerons les caractéristiques propres.
C’est ici que se montre le point de contact entre l’espace et le temps, ou nous voudrions dire le temps et l’espace. Car l’espace est une dérivée du temps puisque pour aborder le temps vertical dont la justification est démontrée, il nous faut accepter que l’espace expérentiel des sens laisse la place au temps présent par le calcul des rapports d’espace pour son passage de l’horizontal au vertical. Il fait comme le temps, il pivote mais lui à 180°. D’extérieur il devient intérieur, et le même type de relation dérivée qu’il a avec le temps demeure, mais dans un rapport inverse au temps puisque ce qui se trouve intériorisé devient l’espace et extériorisé le temps.
Le temps vertical est défini par la limite de la représentation d’une présence au monde qui fait le présent du temps horizontal, son temps zéro. Lorsque le temps zéro se fractionne en instants successifs, il le fait par la pression de l’espace qui prend successivement la place du présent en le fractionnant dans sa représentation de corps physique présent au monde. Il s’agit alors d’une variété de temps négatif au regard du temps d’horloge, sauf que l’on préfère lui accordé un sens positif sous la forme d’un temps imaginaire. Le corps physique devient donc un produit de l’expression génétique par conduite fonctionnelle d’une conscience issue d’un rapport psychique de son sujet envers le monde environnant de ses sensations.
Donc l’énergie délivrée dans ces processus est de l’énergie issue d’un temps qui fait présence fonctionnelle par la fragmentation de ce temps en instants intérieurs, et l’énergie délivrée par ce temps est une fonction d’espace dont la durée pour le parcourir dépend des instants temporels qui font eux fonction d’actions fonctionnelles de ce corps. Ce qui est non commutatif c’est-à -dire inversé, c’est le sens qui va de l’espace d’information au temps d’action et du temps d’action à l’espace d’information . Nous pouvons établir maintenant un rapport de relativité entre l’espace et le temps généré par l’esprit, ce qui amène un corps physique au présent dans le sens de l’extériorité et une conscience individuée et centrée dans le sens de l’intériorité. La quantité d’énergie délivrée dans le présent à partir des instants du temps, ou nécessaire pour parcourir les distances d’espace est directement proportionnelle à la quantité d’instants du temps ou à la quantité de distances de l’espace.
Seules les sources de cette énergie sont différentes, dans l’intériorité c’est le temps qui produit cette énergie par expansion pendant que l’espace se dilate et dans l’extériorité c’est l’espace qui produit cette énergie par compression et le temps se contracte. En effet seul un volume qui est défini par le calcul des quantités de valeurs de l’espace permet l’émergence d’une rotation spontanée pour s’organiser. L’espace est donc courbe par lui-même et non par les objets qui s’y trouvent, ils ne peuvent donc être à l’origine de la courbure de l’espace. L’effet de gravitation est donc a trouvé dans la rotation à 90¨du temps ce qui s’apparente au changement de sens de l’extériorité vers l’intériorité puisque l’on a à terme un changement à 180¨du sens de l’attention psychologique, donc perpendiculaire aux objets volumétriques comme l’est un corps physique.
Puisqu’il apparaîtrait une dualité électromagnétique dont la responsabilité serait inhérente à un effet gravitationnel, alors considérant le champ magnétique différencié du courant électronique en physique, nous pouvons instancier que la source peut produire le champ quand le champ peut conduire la source. Le comportement du temps peut donc être opérateur du choix des sources énergétiques, soit du courant électronique soit du champ magnétique . N’oublions pas les nombreuses expériences de champ magnétiques tournants qui quantifient le temps et dans la traduction du temps horizontal, explore le passé ou le futur du temps d’horloge suivant le sens de la rotation, mais aussi l’effet de gravitation et d’antigravitation, de croissance organique ou décroissance, en clair tous les comportements qui ont pour origine la dualité du temps et de l’espace.