Nous sommes dans cet article au cœur d’une vision du réel tel que chacun de nous, l’appréhende chaque jour sans le savoir implicitement. Nous croyons que la réponse s’impose à nous, si nous voulons rester cohérent avec nous-même, mais tombe dans l’illusion d’un choix si nous ne le décidons pas intelligemment . D’une autre manière nous pouvons dire que l’ensemble des qualités de notre temps d’existence, nous échappe par la conscience que nous pouvons en avoir. Comme cette conscience est tributaire de la connaissance que nous pouvons avoir de notre vie, alors il est manifeste que la connaissance de Soi est représentative d’une liberté, qui se doit d’être représentée par le principe qui organise notre vie, le temps, ce qui fait de la présence à Soi ce par quoi la conscience impose les choix de vie.
Non, il faut être ni défaitiste en choisissant le laisser faire et la courbure de l’échine face aux événements, ni être conquérant dans le sens d’un établissement de nos seules règles du jeu existentielles. Sensible au mouvement que prend la vie pour établir la stratégie la plus intelligente qui soit, face aux enjeux d’une situation à laquelle nous sommes confrontés. Par l’engagement d’une intelligence dont les ressorts sont issus de son implication à vouloir bien vivre ou pour le moins, vivre le mieux possible en fonction des circonstances. D’une faculté à vouloir résoudre la difficile équation, entre ce que se représente une personne d’elle-même et ce que nécessite son adaptation, qui se doit d’être évolutive pour ne pas y perdre une estime de Soi-même.
Dans le premier cas nous aurons la manifestation d’une réponse qui pourras-t’être rationnelle ou irrationnelle, dans le second cas nous aurons une réponse manifestée de même type, mais sans maîtrise consciente, ce qui déforme son propos de pertinence et d’efficience pour se résumer aux seuls comportements d’humeur ou d’idéologie. Nous voyons donc que les ressorts de l’intelligence ne s’appliquent désormais que lors d’une demande d’adaptation par l’esprit, en situation d’un environnement dont il a nécessité de découvrir son intelligibilité. Pour la réflexion, seul le jeu de la pensée est mis à contribution, sous l’égide d’une logique dont le choix est voulu par la personne pour satisfaire au mieux à la demande de raisons, dont les finalités ne satisfont que les intérêts d’un profil de personnalité . Nous pouvons dire que c’est une volonté, qui a pour ambition l’incarnation d’une omniscience doublée d’une omnipotence.
Ce qu’exprime notre corps en dehors de sa présence, sont des comportements inconscients, qui sollicitent un effort de conscience pour montrer qu’ils représentent le corps d’une volonté, grâce à un ordre déterminé par la nature de l’univers physique. Isoler le principe actif d’un être humain revient à lui reconnaître une volonté consciente, qui exclue de ce fait toute tentative de récupération sous la forme d’un égo. C’est pour cela que l’identité relative qui nous caractérise dès notre conception, a pour milieu d’une possibilité d’avenir, un contexte universel qui se retrouve exactement dans le vécu d’une réalité locale. La compréhension du contenu de l’espace-temps personnel n’est pas chose acquise d’emblée, mais comme la source de l’existence ne se comprend que par la conscience que nous avons de notre vie, nous voyons que cette compréhension est la matière de notre devenir.